Les ateliers A.E.H, artiste en herbe
Yaoundé
à Bafoussam : l’artiste à la recherche de son public
L’art prend son envol au Cameroun. Il devient
aujourd’hui un moyen de rapprochement entre le créateur et sa société. Il y a
de cela encore deux ans qu’au Cameroun, l’artiste était incompris de la société
qui l’avait forgé, car l’art n’était pas encore encré dans nos cultures bien
qu’il existait depuis lors. « Un fou, un enfant perdu », « un
égaré, il a raté sa vie », voilà quelques phrases que la société utilisait
pour caractériser celui-ci.
L’on
a souvent remarqué que, malgré la présence de la seule école d’art en Afrique
centrale au Cameroun, beaucoup de parents avec retenue ont essayé d’enfouir
quelque part mais alors très loin le talent de dessinateur qu’ils découvraient
en leurs enfants et pendant longtemps, l’IFA a accueilli en son sein des
adultes, des majeurs ayant des boulots, ayant fait des études dans une autre
filière et n’étant pas épanoui dans ces domaines choisis. Il aurait fallu que
le premier mémoire de la filière Arts Plastiques soit soutenu à la faculté des
Arts, Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Yaoundé 1 et que des
années plus tard, plus précisément en 2008, qu’il fut créé deux instituts de
Beaux-Arts donc un à Foumban et l’autre à
Dschang, pour que commence à s’intéresser quelques individus ; parce
que quand même rentable du point de vue financier, parce que possible qu’il
existe des titres tels que Docteur ou Professeur en Art d’Afrique ou Arts
Plastiques. Les ressortissants de ces écoles, volontaires de prouver à la
société camerounaise que l’art a une très grande place dans notre vie de chaque
jour réfléchissent chacun pour trouver des astuces afin de vulgariser l’art
dans tout le Cameroun, de se faire accepter, se faire comprendre et de se faire
un nom.
Expositions,
festivals, ateliers de vacances, résidences artistiques, en voilà quelques
procédés ingénieux qui permettent aux artistes camerounais d’entrer en communication
avec leur public. Cette année, quelques étudiants en Arts Plastiques et
Histoire de l’Art de la FALSH et, l’Institut de Beaux-Arts de Foumban ont
décidé sous la houlette de l’artiste Tally Mbok, étudiant plasticien
lui-même en année de Master à l’UYI, de se déplacer dans le grand Ouest plus
précisément dans la ville de Bafoussam pour Les
ateliers A.E.H, artiste en herbe.
Il
s’agit d’ateliers pour tous les passionnés d’art, en dessin d’art et peinture
murale qui se dérouleront pendant trois semaines donc du 06 au 24 juillet 2013
à la Maison des jeunes de Bafoussam, Don Francesco Pedretti. Il est question
pour les formateurs tous artistes et étudiant en Art, de développer les talents
cachés des apprenants et de leur donner l’amour de la culture en général, du
dessin et de la peinture en particulier. Nombreux furent les parents intéressés
par le projet mais peu qui aient accepté de conduire leurs bambins aux ateliers
parce que trop difficile de donner la somme symbolique réclamée, le matériel étant
fourni par les ateliers. Même les multiples pluies n’ont empêché en rien le
déroulement effectif des ateliers AEH
avec
la présence d’une vingtaine d’apprenants, passionnés, tous des jeunes de 7 à 25
ans.
Pour
une première édition, nous pouvons saluer l’initiative de ces jeunes artistes
car nous avons remarqué sur le terrain qu’en ce qui concernait le matériel, les
ateliers AEH étaient fournis et cela s’est fait remarquer par la qualité du
travail qu’ont produit ces jeunes artistes en herbe.
La
clôture de ces activités vendredi le 23 Aout 2013 nous a encore démontré
combien la volonté de réussir dans la vulgarisation de la pratique artistique
était un objectif qui tenait à cœur notre groupe car Madame le Délégué régional de l’emploi et de la formation
professionnelle à l’Ouest était présente ainsi que certains parents d’apprenants.
La couverture était d’ailleurs faite par une chaine de télévision nationale
CANAL 2 INTERNATIONAL.
A
l’année prochaine à nos chers artistes en herbe.
Aude Christel MGBA
L'iniative des ateliers était bonne!l'idée d'un texte pour le feed-back est aussi à encourager. Toutefois, faire attention à l'orientation que l'on veut donner au texte (à exprimer clairement, avec précision, sans confusions et dispersions), faire attention à l'objectivité des du développement des idées soutenues dans le texte... (ex:Il y a de cela encore deux ans qu’au Cameroun, l’artiste était incompris de la société qui l’avait forgé, car l’art n’était pas encore encré dans nos cultures bien qu’il existait depuis lors...). Une lecture du déroulement des ateliers m'aurait paru plus intéressant et édifiant.
RépondreSupprimerBon courage et félicitations encore au groupe.